La vitesse maximale officielle du Honda PCX 125, annoncée par le constructeur, est de 98 km/h. Pourtant, lors d’un essai scooter en conditions réelles, il n’est pas rare de constater des vitesses plus élevées : la plupart des conducteurs observent sur leur compteur une pointe comprise entre 105 et 107 km/h, ce qui correspond à environ 110 à 115 km/h en vitesse GPS réelle. Cette différence s’explique principalement par l’imprécision naturelle des compteurs et les conditions de conduite variées.
Données constructeur et chiffres observés sur route
Le chiffre officiel de 98 km/h pour la vitesse maximale du PCX 125 est obtenu dans un contexte strictement contrôlé : poids standardisé, conditions de conduite idéales, scooter parfaitement entretenu.
En pratique, dès que l’on prend la route, une différence compteur/réalité apparaît rapidement. Sur la majorité des modèles testés, la puissance maxi permet d’atteindre au compteur entre 105 et 107 km/h, voire parfois davantage selon le gabarit du pilote ou l’état du scooter. À titre de comparaison avec d’autres véhicules de même catégorie, il est intéressant de consulter les performances en vitesse de pointe du Ligier JS50 Sport, un quadricycle léger limité réglementairement à 45 km/h.

En mesurant avec un GPS, outil reconnu pour sa précision, on relève fréquemment une vitesse réelle supérieure à celle affichée, souvent autour de 110 à 115 km/h. Cet écart est accentué par la tendance des compteurs à surestimer la vitesse de 5 à 7 km/h, un phénomène courant sur de nombreux scooters. Pour avoir un aperçu des écarts de vitesse mesurés sur d’autres scooters puissants, il peut être instructif de se pencher sur les retours utilisateurs concernant la vitesse max du Yamaha Tricity 300.
Pourquoi observe-t-on une telle différence ?
L’écart entre la vitesse réelle et la valeur indiquée au tableau de bord découle de plusieurs facteurs. D’abord, les compteurs sont calibrés pour afficher une marge de sécurité, afin d’éviter toute mauvaise surprise lors d’un contrôle radar. Ensuite, le poids du scooter, celui du conducteur, ainsi que les conditions extérieures (vent, température, inclinaison de la route) influent directement sur la performance du moteur, l’accélération et la capacité du deux-roues à maintenir sa vitesse de pointe.
Enfin, chaque essai dépend aussi de l’entretien du véhicule : pneus bien gonflés, transmission propre et huile récente favorisent une reprise optimale et une vitesse maximale conforme aux attentes. Il faut donc considérer ces paramètres avant de comparer les valeurs constructeurs et celles relevées en situation réelle.






