Dès la première ligne, la réponse à la question se trouve sous vos yeux : la Hyosung GTR 125 affiche une vitesse maximale d’environ 120 km/h sur papier, bien que la vitesse de pointe observée en utilisation courante tourne plutôt autour des 110 km/h. Selon les conditions ou avec un peu de descente, certains motards ont déjà vu l’aiguille approcher les 130 km/h, mais cela relève plus de l’exception que de la règle.
Cette sportive de petite cylindrée séduit pour son gabarit valorisant et ses allures dignes de modèles bien plus puissants. Pourtant, si l’on s’intéresse vraiment aux performances brutes comme la puissance moteur ou l’accélération, elle reste dans la norme du segment 125 cm³. Tour d’horizon des points qui influencent cette fameuse vitesse de pointe.

Qu’est-ce qui détermine la vitesse maximale d’une hyosung gtr 125 ?
Plusieurs éléments entrent en jeu lorsqu’on parle de vitesse maximale sur une moto de 125 cm³. Le poids du pilote, l’état de la route, le vent et la maintenance du moteur jouent tous leur rôle au moment de pousser l’engin à ses limites. La fiche technique indiquant 120 km/h ne tient pas compte de toutes ces variables du quotidien.
En réalité, on constate souvent que maintenir 110 km/h sans forcer devient la valeur réelle, stable et accessible pour la majorité des propriétaires. Cela n’empêche pas de viser parfois un peu plus haut sur autoroute ou avec un vent favorable, mais il faut composer avec la boîte de vitesses à six rapports tirant assez long pour délivrer tout ce que peut donner le monocylindre.
L’influence de la puissance moteur sur la performance
La puissance moteur de la Hyosung GTR 125 atteint généralement environ 14 chevaux, soit le maximum légal pour conduire avec un permis B (avec formation 125). Ce chiffre conditionne directement l’accélération, mais aussi la capacité de la moto à grimper dans les tours et à maintenir sa vitesse de pointe, surtout sur voie rapide.
Gardez en tête qu’un moteur dont l’entretien laisse à désirer verra systématiquement ses performances limitées. Une révision régulière permet donc de conserver le meilleur rendement possible du bloc moteur, tout en garantissant une fiabilité à long terme.
Le poids et la position de conduite
La masse totale de la GTR 125 pénalise légèrement l’accélération par rapport à certaines concurrentes. Même s’il s’agit d’une sportive visuellement imposante, le poids supérieur à d’autres 125 cm³ impacte aussi la vitesse maximale lors des relances et dépassements.
Côté ergonomie, la position typée sport demande de s’abaisser pour limiter la prise au vent. En se couchant véritablement sur le réservoir, quelques kilomètres/heure supplémentaires peuvent être grappillés, notamment entre deux sorties de virage ou en ligne droite dégagée.
Les chiffres annoncés et la réalité sur route
Sur catalogue, la vitesse maximale officielle s’établit donc à 120 km/h, mais l’expérience montre que la moyenne tourne plutôt autour des 110 km/h régulièrement. Atteindre la vitesse annoncée requiert un pilotage rigoureux et des circonstances optimales. Autrement dit, attendez-vous davantage à flirter avec 110 km/h au quotidien.
Ce comportement n’étonnera pas les habitués des petites cylindrées soumises aux restrictions légales. Aucune 125 cm³ standard n’égale la sensation procurée par une grosse cylindrée, mais l’intérêt de la Hyosung GTR 125 réside ailleurs : look agressif, autonomie appréciable face à la consommation contenue et polyvalence urbaine grâce à sa boîte de vitesses efficace.
Écarts individuels et modifications possibles
Certaines variations existent selon la série du modèle ou les ajustements mécaniques réalisés par les propriétaires. Changer le pignon de sortie de boîte ou installer un échappement plus libre peut faire évoluer la vitesse de pointe, parfois au détriment de l’accélération ou de la fiabilité moteur.
Néanmoins, toute modification visant à dépasser la puissance règlementaire expose non seulement à une usure prématurée mais aussi à la perte de garantie constructeur et au refus d’assurance en cas de sinistre. Ces pratiques restent donc à considérer en restant conscient des risques encourus.
Performances et vie quotidienne
Sous le capot, la boîte de vitesses à six rapports tire au mieux parti de la plage de régime. Les sensations à bas régime sont axées sur la linéarité, avec une montée en puissance progressive avant d’atteindre la vitesse de pointe. Pour qui utilise principalement la machine pour le trajet domicile-travail ou les balades urbaines, la différence entre rouler à 100 km/h ou 115 km/h sera minime sur la durée.
De plus, la consommation maîtrisée assure une bonne autonomie, permettant de parcourir aisément plusieurs centaines de kilomètres sur un plein sans avoir le stress du ravitaillement permanent. Cet atout deviendra vite appréciable lorsque la distance augmente.
Comparaison avec d’autres motos 125 cm³
La Hyosung GTR 125 occupe une place à part grâce à son esthétique racée, proche de certaines sportives bien plus puissantes visuellement. Néanmoins, sur le terrain de la vitesse maximale ou de l’accélération pure, elle reste alignée avec les autres 125 cm³ de catégorie équivalente.
Voici comment se situe la GTR 125 par rapport à d’autres modèles populaires :
- Vitesse de pointe GTR 125 : 110-120 km/h selon conditions, jusqu’à 130 km/h annoncé parfois
- Concurrents directs : Yamaha YZF-R125 ou Aprilia RS4 125 — vitesses maximales similaires (généralement 110 à 125 km/h)
- Poids souvent similaire voire inférieur chez la concurrence
- Boîte de vitesses à 6 rapports très fréquent sur les sportives actuelles
Ce tableau résume qu’aucun modèle ne propose de révolution en termes de vitesse sur ce segment. L’écart entre fiche technique et ressenti sur la route est également vrai pour ses semblables.
Si la vitesse de pointe attire beaucoup à première vue, elle a peu d’incidence pour ceux utilisant principalement ces machines sur route limitée ou en agglomération.
Facteurs susceptibles d’affecter la vitesse réelle
Certains paramètres influencent le résultat obtenu lors d’un essai de vitesse avec la Hyosung GTR 125. L’altitude, les conditions météo ou encore le type de carburant utilisé jouent chacun leur partition. Il arrive ainsi qu’en Haute-Montagne, la perte de puissance entraine une diminution sensible de la vitesse de pointe mesurée.
L’état général de la transmission et le gonflage des pneumatiques contribuent également à préserver un niveau de performances optimal. Il devient rapidement évident qu’un entretien régulier protège autant l’autonomie que la santé du moteur, évitant toute chute notable de la vitesse maximale au fil des mois.
L’impact du vent et de l’environnement
Un fort vent de face ou de côté limite immédiatement la montée en régime, réduisant l’accélération ressentie et la vitesse atteignable sur le plat. À l’inverse, une légère pente descendante ou le bénéfice d’un vent arrière suffisent parfois à battre provisoirement le score habituel affiché sur compteur.
Cela concerne toute machine de faible cylindrée, dont la moindre variation extérieure modifie facilement les résultats obtenus lors d’une tentative d’exploiter tout le potentiel moteur annoncé.
Ajustements et entretien courant
En dehors des phénomènes extérieurs, soigner la lubrification, régler la tension de la chaîne et vérifier le filtre à air garantit que la boîte de vitesses fonctionne librement et conserve sa pleine efficience. Tous ces petits gestes préservent un équilibre entre longévité et plaisir d’utilisation, y compris pour atteindre la vitesse de pointe désirée.
L’usure naturelle finit toujours par réduire légèrement les chiffres du neuf. Mais contrairement aux idées reçues, une 125 entretenue soigneusement peut garder pendant longtemps un bon niveau de performances, même après plusieurs années d’usage régulier.






